Cette histoire invraisemblable se déroule dans la petite commune de Vimoutiers en Basse Normandie.
Du matériel médical qui était initialement destiné à des personnes à mobilité réduite et qui devait être acheminé ce lundi 25 février 2019 au Maroc a finalement atterri à la déchetterie municipale !
C’est au site actu.fr que s’est confié le président de l’association des musulmans de Vimoutiers et de l’Union régionale des mosquées de France, Hakim Miftah. Il a déclaré consterné, que du Matériel médical provenant de dons mais pour certains achetés, ont eu pour destination finale la déchetterie municipale .
Cette collecte de matériel médical avait pour objectif de faciliter la vie des personnes à mobilité réduite dans des villages reculés du Maroc dans le cadre d’une oeuvre caritative .
Stupéfait, Il dit : « ne pas comprendre comment ce matériel stocké dans un bâtiment de la ville, a été emmené en déchetterie sans qu’il en soit informé ».
Depuis plusieurs années nous emmenons des ambulances avec des matériels médicaux dans des régions reculées du Maroc. On se débrouille pour les récupérer auprès des maisons de retraite, des cliniques, des hôpitaux, a-t-il indiqué à actu.fr.
Selon Hakim Miftah, le convoi était prêt à partir de Vimoutiers, le lundi 25 février. Il a contacté l’un des responsables des services techniques de la ville pour convenir d’un rendez-vous, afin de prendre trois lits médicalisés pour les acheminer jusqu’au Maroc.
Tout était réglé, mais le vendredi matin, le responsable associatif reçoit un SMS de la mairie l’informant que « dans l’obligation de libérer le local où ils étaient entreposés en zone industrielle, les lits et autres matériels ont été mis à la déchetterie. J’en suis désolé mais il est trop tard pour les récupérer car c’était il y a un mois
». Reconnaissant son erreur, le maire a promis de prendre contact avec les différents hôpitaux de la région, afin dit-il : de trouver des lits médicalisés d’occasions pour compenser. Mais puisque c’est moi qui ai demandé que ce bâtiment soit évacué, j’en endosse et j’en assume la responsabilité, a admis le maire.
