Après des années d’un silence complice, le monde a décidé d’en finir avec ses mensonges, ses faux-fuyants et son apathie face à la détresse du peuple Rohingya.
Même si les gouvernements occidentaux ont encore du mal à accepter que des musulmans puissent être victimes du terrorisme d’Etat et que les médias relatent les atrocités de la minorité musulmane du bout des lèvres tout en prenant soin de relativiser la situation, les réseaux sociaux ont par contre décidé d’agir.
Et la meilleure façon de procéder est de frapper là où ça fait le plus mal, le portefeuille. Des consommatrices britanniques se sont rendu compte que des vêtements de la marque Primark sont fabriqués à Myanmar (Birmanie).
Car l’extermination de la minorité musulmane n’est pas le seul objectif du régime birman, exploiter la population de l’Etat Rakhine, la faire travailler pour une misère et en tirer un maximum de profit fait aussi partie de ses prérogatives.
Les internautes se sont donc mobilisés pour venir en aide aux Rohingyas en appelant au boycott des vêtements de la marque Primark fabriqués en Birmanie. L’élan de solidarité qui a débuté en Angleterre risque fort de faire des émules. Si les gouvernements ne font rien pour sauver le peuple Rohingya du génocide, les consommateurs peuvent grâce à leur pouvoir faire plier plus d’un gouvernement, à l’image de l’état sioniste bien en peine depuis les nombreux appels au boycott contre ses intérêts.
L’enseigne Primark n’a pour l’heure pas réagi à ce boycott mais à l’ère du numérique, l’appel des internautes devrait dans quelques jours avoir fait le tour de la planète.
