Un entrepreneur franco-algérien a fait exploser son audience sur LinkedIn. Avec un message émouvant et une photo de lui avec sa maman, Morad Attik a attiré l’attention du président français Emmanuel Macron qui a commenté la publication, au même titre que des milliers d’autres personnes.
Pour la première fois depuis qu’il a créé son entreprise avec 10 employés, Morad Attik a reçu la visite de sa mère dans ses locaux. Un moment émouvant que le jeune entrepreneur a tenu a partagé avec ses contacts sur le réseau professionnel LinkedIn.
Avec sa photo en train d’embrasser la tête de sa maman, il écrit un message que beaucoup ont trouvé émouvant.
« Quand ta mère vient te rendre visite dans tes bureaux pour la première fois en 5 ans… C’est mieux que de passer à France 2, TF1 et de signer 10 partenariats avec des boîtes du CAC40. (…) Tu lui fais visiter tes quatre bureaux, tu lui présentes ton équipe de 10 salariés avec plus de fierté que si c’était M. le président Emmanuel Macron en personne (désolé M. le président). Elle te regarde émue et elle te sort ’je suis fière de vous, toi et ton frère’… Ça vaut 5 levées de fonds », a écrit M. Attik, directeur général d’Evolukid, une plateforme d’apprentissage de programmation, de robotique et d’électronique basée dans la région parisienne.
« Je suis français d’origine algérienne et très reconnaissant pour tout ce que la France a pu m’apporter comme je l’ai clamé dans un reportage sur France 2, et je suis très fier de mes origines algériennes », a-t-il ajouté.
L’entrepreneur a tagué le chef de l’État français sur LinkedIn. Celui-ci a réagi à la publication : « Après avoir vu votre message, je peux vous dire que la fierté de votre mère est partagée. Bravo à vous et à vos équipes ».
Le commentaire de d’Emmanuel Macron a visiblement ému Morad Attik. « Je suis extrêmement touché par votre message monsieur le président Emmanuel Macron et je serai honoré de vous rencontrer pour vous présenter nos parcours », a-t-il répondu, avant de faire une publication polémique. « Nos frères marocains embrassent la main de leurs parents. Chez nous, on embrasse [sic] la tête », a affirmé le Franco-algérien.