La Ligue Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme (LICRA) a moult fois prouvé que son souhait de lutter contre le racisme et l’antisémitisme ne concerne surtout que la communauté juive.
Celle-ci serait la seule ciblée par le racisme ordinaire et l’antisémitisme, deux termes galvaudés dont se sert à foison la LICRA pour exiger encore et toujours plus d’attention de la part du gouvernement.

Une méthode payante puisque les élus de la République répondent présents au moindre coup de semonce et s’empressent d’assouvir les moindres désirs de l’association.
La LICRA s’inquiète régulièrement de l’antisémitisme dont seraient victimes les citoyens de confession juive. Mais cette inquiétude ne concerne évidemment pas les musulmans, d’ailleurs l’association nie l’existence même d’un racisme anti-musulman.
Pour preuve, l’association a une nouvelle fois prouvé qu’elle avait le bras long et qu’elle bénéficiait de solides soutiens. Elle a réussi à obtenir l’interdiction d’un colloque contre l’islamophobie qui devait se tenir à l’université de Lyon 2 le 14 octobre prochain. Une victoire de plus à accrocher à son tableau de chasse.

Le colloque dont le thème est «Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité ?» devait réunir des chercheurs comme François Burgat, des personnalités du monde associatif et le président de l’Observatoire de la Laïcité, Jean-Louis Bianco.
Mais c’était sans compter sur l’empressement de la Licra soutenu par le Comité Laïcité République (CLR) et le Printemps républicain, de dénoncer le « détournement politique de l’université » et de nier « l’islamophobie d’Etat ».
Une bonne occasion pour exiger que la rencontre n’ait pas lieu. « Comme pour l’extrême-droite, il nous faut être intransigeants avec ces initiatives et dénoncer “les idiots utiles” qui ont une fois de plus ouvert les portes de l’Université aux ennemis de la liberté» a écrit la Licra et le CLR parlant d’un «meeting laïcophobe. »

Et une fois de plus la pression du lobby sioniste a eu raison de la liberté d’expression, l’Université Lumière Lyon 2 a finalement « pris la décision d’annuler la tenue du colloque », dont les conditions n’étaient « pas réunies pour garantir la sérénité des échanges et le bon déroulement des débats autour de la question de l’islamophobie et de ses enjeux politiques. »
La CRI (Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie), co-organisatrice de l’événement, « dénonce avec la plus grande fermeté les pressions exercées par des organisations pro-sionistes et islamophobes se camouflant derrière la laïcité qu’ils dévoient. »

Abdelaziz Chaambi président du CRI n’en revient pas : « Cela fait deux ans que nous préparons ce colloque », dit-il. « Nous avons voulu élargir le cercle des intervenants aux universitaire, apporter une approche scientifique. Mais la LICRA, après avoir déjà réussi à faire annuler une conférence sur la question palestinienne, a réussi à faire annuler ce colloque, c’est sidérant !»

a-t-il encore reproché.
« C’est une atteinte aux libertés individuelles, c’est une décision politique qui montre qu’on ne veut pas résoudre ce mal qu’est l’islamophobie. »
M. Chaambi estime que « Pour la LICRA, un musulman est un islamiste donc un terroriste. »

En attendant, la Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie « cherche une alternative pour quand même organiser le colloque dans une salle» . Cependant le président du CRI n’est pas dupe « cet épisode prouve que l’islamophobie d’Etat, ce n’est pas un mythe, mais une réalité ! »

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