Le rappeur franco-algérien « Heuss l’Enfoiré » a annoncé sur ses réseaux sociaux un showcase à Tel Aviv. Suite à cette nouvelle, le rappeur s’est fait lynché de toute part sur les réseaux sociaux. En effet, l’artiste s’est attiré les foudres non seulement de son public mais également de l’Union Algérienne. Et cette dernière demande une déchéance de nationalité.
??(??) – Alors que le gouvernement de l’extrême droite israélienne poursuit ses crimes de guerre et ses annexions illégales, Heuss L’Enfoiré annonce fièrement son concert à Tel-Aviv organisé par le fils du lobbyiste pro-sioniste Arié Bensemhoun, le 11 mai prochain.
Ce rappeur… pic.twitter.com/O6zzcStlDc
— Union Algérienne ☪︎ (@UnionAlgerienne) April 22, 2023
Outre, les commentaires négatifs des internautes, c’est désormais l’Union Algérienne qui, elle aussi, a tenu à s’exprimer sur Twitter: « Alors que le gouvernement de l’extrême droite israélienne poursuit ses crimes de guerre et ses annexions illégales, Heuss L’Enfoiré annonce fièrement son concert à Tel-Aviv organisé par le fils du lobbyiste pro-sioniste Arié Bensemhoun, le 11 mai prochain ».
« La tenue de ce concert dans la capitale de l’apartheid israélien est un pur scandale. Heuss L’Enfoiré s’abaisse à servir de caution pour une opération de blanchiment des crimes israéliens. En effet, l’organisation de ce type d’événements vise à normaliser et promouvoir l’occupation israélienne, à rendre acceptable et attrayant l’inacceptable. Alors que le gouvernement d’extrême droite israélien poursuit et intensifie sa politique coloniale, d’occupation et d’apartheid contre le peuple palestinien, accepter de faire un tel concert n’est rien d’autre qu’un choix partisan et vénal de la part du rappeur », écrit le Collectif Palestine Vaincra.
« Les artistes qui acceptent de participer à ces campagnes de propagande contre quelques milliers d’euros sont une honte et doivent comprendre que piétiner les droits des Palestiniens ne fera jamais grandir leur carrière », conclut le communiqué.
D’autres internautes ont tenu à montrer leur désapprobation, souvent en passant par l’insulte, d’autres, comme Saleh, ont préféré ironiser : « Tu portes bien ton nom », a raillé ce dernier.
