Le ministre marocain de l’Énergie, Aziz Rabbah, a déclaré mardi que près de deux Marocains dépendent de la centrale solaire de Noor Ouarzazate pour l’électricité.
Lors de sa participation à la 5e session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA), le responsable marocain a révélé que la station solaire empêche également l’émission de près d’un million de tonnes de gaz à effet de serre par an.
Rabbah a également renouvelé l’engagement du Maroc à dynamiser les projets d’énergie renouvelable conformément à la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) du pays.
Le Maroc a adopté la SNDD en 2017 pour assurer sa transition vers une économie verte et inclusive d’ici 2030.
Le pays a lancé le programme solaire Noor en 2009, avec l’objectif de sécuriser un minimum de 2000 mégawatts des installations solaires d’ici 2020.
Le complexe de Ouarzazate a actuellement une capacité de 580 mégawatts répartis sur quatre usines.
Couvrant plus de 3 000 hectares, la centrale solaire Noor Ouarzazate continue de faire la une des journaux internationaux en tant que projet phare au Maroc.
En 2019, CNN a rapporté que le projet produisait suffisamment d’électricité pour alimenter une ville de la taille de Prague, ou deux fois la taille de Marrakech.
Le projet s’inscrit dans l’ambition du Maroc de devenir autosuffisant en termes de production d’électricité.
Alors qu’il cherche à s’approvisionner à 52% de son énergie à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030, le Maroc a investi massivement dans de multiples projets énergétiques pour étendre ses infrastructures éoliennes, hydrauliques et solaires.
Le pays a investi près de 5,8 milliards de dollars dans des projets d’énergie renouvelable, un secteur qui cherche à créer 400 000 emplois au cours des 20 prochaines années.