En dépit des appels répétés des autorités à en finir avec ces pratiques, la coutume consistant à tirer en l’air lors d’événements est toujours ancrée dans certains milieux. Une pratique qui fait régulièrement des victimes.
Le nouvel an au Liban avec des armes. Le Moyen-Orient quoi… ? pic.twitter.com/4V7zeoN0xa
— Restitutor Orientis (@RestitutorOrien) December 31, 2020
Autee vidéo au Liban. pic.twitter.com/Q6X6ziIQJd
— Restitutor Orientis (@RestitutorOrien) December 31, 2020
Interdiction des tirs en l’air
Le ministre sortant de l’Intérieur, Mohammad Fahmi, a demandé jeudi aux autorités concernées d’interdire et de réprimer les tirs en l’air à l’occasion de la fête du Nouvel an pour éviter les accidents causés par des balles perdues. « Pour préserver la sécurité publique et ne pas mettre en danger la vie des citoyens et pour préserver la sécurité des avions en provenance et à destination du Liban, nous vous demandons de prendre et de généraliser des mesures strictes et dissuasives pour interdire et réprimer les tirs en l’air à l’occasion du Nouvel an », a déclaré le ministre, en réponse à une lettre du chef du service de sécurité aéroportuaire, le général George Doumit, indique l’Orient le Jour.
« Chaque année, des tirs nourris sont effectués par des citoyens de diverses régions du pays, surtout à Beyrouth et au Mont-Liban, des balles perdues atterrissant sur les terrains de l’aéroport, notamment les pistes et les toits des bâtiments, ce qui constitue une menace pour la sécurité de l’avion civile », a rappelé M. Fahmi à l’intention des gouverneurs, des fédérations de municipalités, des Forces de sécurité intérieure et du service de sécurité aéroportuaire.