Police : Un journaliste s'infiltre pendant deux ans et confirme les violences policières et racistes

Hier jeudi le livre « Flic » est sorti dans les librairies. Il a été écrit par un journaliste infiltré dans les rangs des policiers pendant deux ans qui confirme les violences policières et racistes des agents d’un commissariat du 19ème arrondissement de Paris.

En effet, le journaliste Valentin Gendrot, s’est infiltré dans la police pendant des mois. Et lors de cette investigation secrète, il a été témoin de nombreuses bavures policières, «à l’encontre systématiquement de personnes noires, d’origine arabe ou de migrants».

 

De lourdes accusations de la part du journaliste qui souhaite confirmer via son livre, l’ampleur des violences policières, notamment à caractère raciste.

Suite aux révélations du journaliste, l’IGPN ouvre une enquête

Face à la publication du livre de ce journaliste, la préfecture de police de Paris a déclaré :

« A ce stade, les policiers accusés ne sont pas identifiés et les faits allégués ne sont pas vérifiés. »

Tout en ajoutant :

« La préfecture de police de Paris réaffirme tout son soutien aux policiers qui accomplissent au quotidien leurs missions avec professionnalisme dans des conditions souvent difficiles. »

Malgré tout, la préfecture a annoncé l’ouverture d’une enquête par l’IGPN :

 «A la suite de la parution d’un livre dénonçant des agissements graves, et à la demande du ministre de l’Intérieur, le préfet de Police a porté les faits relatés à la connaissance du procureur de la République et a saisi parallèlement à titre administratif l’Inspection générale de la police nationale. »

 

Par ailleurs, la préfecture de police de Paris reproche au journaliste de ne pas avoir dénoncé ces violences policières plus tôt. Elle a ainsi ajouté dans son communiqué :

 «L’enquête devra déterminer les raisons pour lesquelles les faits supposés n’ont pas fait l’objet d’un signalement immédiat.»

Sur cette question, le journaliste Valentin Gendrot s’est déjà exprimé. Il a fait le choix de couvrir ses « collègues » afin de protéger son infiltration et pouvoir « dénoncer mille autres bavures. »

Il a ajouté :

«Dans la police, on ne balance pas. Celui qui balance devient un traître et est mis au placard.»

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