Emmanuel Macron s’est voulu apaisant, rassembleur et prêt à toutes les concessions, une image de «sauveur» après l’ère «du vide» de François Hollande qui l’a propulsé au firmament du pouvoir.
Mais quelques mois plus tard, le jeune président sort les griffes, l’image épurée du candidat de campagne se dégrade, Macron sort à découvert et dévoile au grand jour ses sentiments, les vrais, ceux qu’il va imposer aux français, ceux-là mêmes qui l’ont aidé à atteindre le sommet.
De discours en discours, on se rend compte qu’Emmanuel Macron n’est pas le stéréotype du gendre idéal et qu’il a des idées bien arrêtées sur notamment l’Afrique et les Africains. Ou plus précisément les africaines qui sont à son goût beaucoup trop productives, non pas en terme de travail, mais elles seraient bien trop fécondes à ses yeux.
C’est lors du G20 que le nouveau président de la République a qualifié de « civilisationnel » le problème démographique en Afrique. Une surnatalité qui serait la cause du sous-développement du continent.
Interrogé sur le développement de l’Afrique, Emmanuel Macron ne s’est pas fait prier pour donner son opinion en critiquant le taux de natalité bien trop élevé des mères africaines, de « 7 à 8 enfants » par femme, il ne peut s’agir que d’un problème « civilisationnel » selon lui.
Le sous-développement, la famine tout cela ne serait finalement dû qu’à un trop grand nombre de bébés par famille et tant que le problème est récurrent, il ne sert à rien d’aider le continent selon le président.
« Dans un pays qui compte encore 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien ».
Il ne reste pas grand-chose du candidat Macron qui a définitivement fait place au président Macron.