Tout au long de l’année, des bébés sont mis au monde, mais certaines périodes semblent plus propices aux naissances que d’autres.
Selon l’Institut national des études démographiques (INED), la période où les maternités sont prises d’assaut, est le mois de septembre. Tous les ans, le taux de naissances augmente sensiblement de 5 à 6% par rapport aux autres mois de l ‘année.
Le 23 septembre remporte haut la main ce record, puisqu’il s’agit du jour où les maternités enregistrent le plus de naissances.

Ce phénomène ne date pas d’hier, cela fait 40 ans que le mois de septembre se révèle être particulièrement apprécié des jeunes mamans pour mettre leur bébé au monde.
Si l’on remonte le cours de la grossesse, il semblerait que la conception date du nouvel an.
Selon l’INED, les conceptions durant la période du nouvel an seraient deux fois plus nombreuses, tout comme les interruptions volontaires de grossesse qui sont quant à elle, trois plus élevées que la normale durant cette même période.

Toujours selon le rapport de l’INED, la fluctuation saisonnière des naissances varie selon les décennies, ainsi dans les années ’70, le pic de naissance était plus élevé entre avril et juillet. Des mois qui correspondent aux périodes des mariages.

D’autres facteurs peuvent aussi expliquer de tels phénomènes. En Angleterre, le système de santé publique a constaté que les conceptions avaient surtout lieu autour de la St-Valentin.
Une étude menée par la Plymouth University, confirme cette augmentation. En 2015, plus de 16.000 bébés ont été conçus durant la semaine de la Saint-Valentin, contre 15.000 le reste de l’année. Soit une hausse de 5%.

Plus de 800 000 enfants naissent chaque année en France, parmi eux plusieurs milliers de bébés issus de parents musulmans.
Selon l’Institut de recherches le Pew Research Center, les naissances de bébés musulmans devraient dépasser celles des bébés chrétiens d’ici 2035.

La population mondiale compte 31% de chrétiens contre 24% de musulmans, mais en raison d’un taux de fécondité plus élevé chez les mères musulmanes plus jeunes et plus fertiles, ce phénomène tend à s’inverser.
Entre 2055 et 2060, environ 36 % des bébés seront musulmans contre 35 % chrétiens, cela représente 6 millions de bébés supplémentaires. Les chrétiens sont généralement plus âgés et vivraient moins longtemps que les musulmans, plus particulièrement en Europe, concluent les auteurs de l’étude.

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