Dans sa prétention à vouloir régenter le monde et plus particulièrement ses anciennes colonies, la France se prépare à ouvrir le premier procès dans l’affaire des «biens mal acquis», un titre qui en dit long et qui doit certainement rappeler des souvenirs aux français et autres ex-colonisateurs.
De quoi s’agit-il exactement ?
Le 2 janvier s’est ouvert à Paris le procès du fils du président équato-guinéen pour la constitution frauduleuse présumée de son patrimoine en France. Il est notamment accusé de détournement de fonds publics, d’abus de confiance, de blanchiment d’argent et de corruption.
Hôtel particulier, voitures de course, jets privés etc… qui auraient été acquis frauduleusement selon les associations Sherpa et Transparency International qui ont mené leur enquête avant de déposer plainte en France.
Mais pourquoi le prévenu doit-il comparaître en France alors qu’il est accusé d’avoir détourné des fonds en Guinée Equatoriale ?
C’est la question que se pose notamment François Ndengwe, fondateur de l’African Advisory Board lors d’un débat télévisé sur France 24 l’opposant à Catherine Pierce l’administratrice de Transparency International.
Il s’étonne justement que ce soit la France qui s’érige en juge pour accuser un africain de corruption alors qu’elle-même s’est prêtée à la même activité durant des décennies dans ses anciennes colonies. Elle a bâti son patrimoine national grâce aux richesses africaines et elle continue encore actuellement de se servir impunément.
Monsieur Ndengwe rappelle à juste titre que les nombreuses entreprises pétrolières présentes en Afrique se sont enrichies grâce aux ressources africaines sans pour autant en faire profiter le pays, puisqu’elles ne paient pas d’impôt et les sommes engrangées ne sont pas réinvesties dans le pays mais sont transférées en Europe.
Face à la vérité décochée comme des flèches, la porte-parole de Transparency International bafouille et perd contenance. Selon elle il ne faut pas parler du passé et se concentrer sur le présent, c’est-à-dire l’Afrique.
L’association se présente comme un mouvement animé par l’objectif de lutter contre la corruption à travers le monde, une mission qu’elle relève tant que cela ne concerne pas les pays occidentaux.
D’ailleurs la justice française enquête aussi sur des patrimoines bâtis en France par les familles de plusieurs autres dirigeants africains.
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AFFAIRE BIEN MAL ACQUIS
CET AVOCAT CONGOLAIS REVELE LE DOUBLE JEU DE LA FRANCE ET CLOUE LE BEC A TRANSPARENCY INTERNATIONAL
Publié par Sob Edry Brice sur mardi 3 janvier 2017