Nous l’avions annoncé, le pape François s’est rendu au Maroc fin mars. Il a été reçu en grande pompe par le roi du Maroc Mohamed VI.
A l’occasion de cette visite, un concert a été donné à Rabat sur la scène de l’auditorium de l’Institut Mohammed VI de formation des imams morchidines et mordidates.
Accompagnés d’une poignée de privilégiés, le roi Mohammed VI et le pape François ont pu admirer l’orchestre philharmonique du Maroc.
Amir mouminine et sa sainteté le pape ont apprécié l’interprétation de l’Adonaï en hébreu et l’Ave Maria chantés à l’unisson avec l’appel à la prière.
Une performance censée célébrer les trois religions monothéistes en vue de « prôner une image de tolérance, de paix, de dialogue et de respect entre les deux religions », selon Caroline Saunier, directrice déléguée de la Fondation Ténor pour la culture, à l’origine de l’Orchestre philharmonique du Maroc (OPM).
Sous la houlette du chef d’orchestre français, Jean-Claude Casadesus, les deux chefs d’Etat on écouté avec beaucoup d’attention sa fille Caroline Casadesus interpréter l’Ave Maria de Caccini en compagnie du muezzin casablancais Smahi Harrati et de la chanteuse française Françoise Atlan.
Plusieurs voix se sont élevées contre ce «sacrilège», selon certains pour qui adhan est «sacré» et ne doit pas être mêlé à d’autres chants ou musiques. Ils ont dénoncé « une fabrication inacceptable ».
Et vous ? Qu’avez-vous pensé de cette version musicale remastérisée de l’adhan ?
