Dix mois de prison avec sursis ont été requis vendredi par le tribunal correctionnel de Paris contre le fondateur de l’ONG BarakaCity Idriss Sihamedi. Et ce, pour cyberharcèlement envers Zineb El Rhazoui. En sortant du tribunal, Idriss s’est exprimé face aux journalistes.
J’étais présent, elle était absente.
Elle me qualifiait d’islamiste, elle appelait pourtant à en découdre avec et les « affronter ».Mon intervention suite au procès de celle qui se dit « victime » de questions intempestives et inappropriées. ⬇️ pic.twitter.com/TL12glm1Tj
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) December 19, 2020
Idriss Sihamedi s’explique sur Twitter :
« S’il y a une condamnation, ça sera alors une belle ou triste opportunité de laisser à chacun le droit de poursuivre les personnes qui se sentent harcelées sur les réseaux sociaux en fonction de leur religion, leur race ou leurs origines »
Durant l’interview, Idriss Sihamedi explique également :
« Les absents ont toujours tort. Il y a eu plus de 80 articles qui ont été publiés contre moi, des articles qui me dépeignent comme islamiste, salafiste, frère musulman… Donc je ne sais même plus qui je suis. Et ce sont toujours des articles qui nourrissent un fantasme. Ma position personnelle c’est que je suis un musulman avec des prises de position que certaines personnes n’ont pas. Et forcément, lorsque l’on commence à prendre position et à s’engager dans un certain militantisme contre les politiques stigmatisant les musulmans, de fait on est la cible de certaines personnes. »
« S’il y a une condamnation, ça sera alors une belle ou triste opportunité de laisser à chacun le droit de poursuivre les personnes qui se sentent harcelées sur les réseaux sociaux en fonction de leur religion, leur race ou leurs origines » pic.twitter.com/xgFaKIVgLH
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) December 19, 2020
Quant au délibéré de la condamnation d’Idriss Sihamedi, il sera rendu le 15 janvier 2021.