La compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc (RAM) a programmé la reprise de ses vols internationaux à partir du samedi 11 juillet prochain, rapporte ce mardi le site spécialisé Routes Online.
La Royal Air Maroc a ainsi programmé plusieurs vols à destination de villes européennes à l’image de Paris, Amsterdam, Barcelone, Frankfurt, Londres, Milan, Rome, Venise ou encore Washington.
Sept vols hebdomadaires entre Casablanca et Tunis ont également été programmés tandis que sept vols hebdomadaires entre Casablanca et Alger sont prévus, bien que l’espace aérien de l’Algérie demeure fermé. Ce programme dépend des restrictions de voyage imposées selon les pays, précise Routes Online.
La plupart des nouveaux vols par la Royal Air Maroc ont fait l’objet d’une fréquence réduite. C’est le cas par exemple des vols reliant Casablanca à Paris Orly, dont la fréquence hebdomadaire a été réduite de 51 à 28. La fréquence des vols reliant Rabat à Paris Orly à quant à elle été réduite de 14 à 7 vols par semaine. Cette situation devrait durer jusqu’au 31 aout prochain, précise la même source.
Plan de redressement
La compagnie aérienne Royal Air Maroc prépare un plan de redressement qui pourrait concerner des départs plus ou moins volontaires pour un tiers de ses employés, et le départ de la flotte de vingt Boeing et Embraer.
Avec une trésorerie mise à mal par la pandémie de Covid-19, et une réouverture des frontières qui se fait attendre, la compagnie nationale ne pourra pas échapper à une restructuration. En citant un comité d’entreprise qui s’est tenu la semaine dernière, la presse fait état d’un plan de Royal Air Maroc qui entrainerait une sévère réduction des effectifs : parmi les 858 salariés dont les postes seraient supprimés figurent 180 pilotes, environ 500 hôtesses de l’air et stewards, et du personnel au sol employé par la filiale Atlas Multi Services. Un appel à départs volontaires serait initialement lancé par la direction, en privilégiant « des salariés âgés de 55 ans et plus avec au moins une quinzaine d’années d’expérience », confie une source proche du management à L’Economiste.