Les médias poubelle n’ont aucun scrupule, vu le contexte actuel, à tenter de nous faire croire que les Rohingyas sont des terroristes. L’attaque il y a quelques semaines de postes de police birmans par des Rohingyas a été le prétexte pour le régime en place de les faire passer pour des terroristes aux yeux du monde.
Les médias occidentaux toujours prompts lorsqu’il s’agit d’accuser des musulmans ont sauté sur l’occasion pour médiatiser l’information omettant au passage d’informer le public de l’oppression dont est victime la minorité musulmane.
Mais si toutes les vérités ne semblent apparemment pas bonnes à dire, Éric Naulleau a décidé de se démarquer de ses confrères. Dans l’émission 28 minutes sur Arte, le chroniqueur dénonce l’indifférence générale quant au sort de la minorité musulmane.
« Le monde s’émeut très lentement pour une raison que je crois être la bonne : quand le persécuté est de confession musulmane les gens s’en foutent. S’il n’est pas de confession musulmane, cela émeut davantage. Tous les persécutés devraient avoir la même attention. Cela ressemble beaucoup à un génocide », a-t-il déclaré.
Eric Naulleau ne fait que relater la triste réalité, celle qui consiste à offrir un traitement médiatique différent en fonction de la race, de la religion ou de l’ethnie.
Il accuse Aung San Suu Kyi la dirigeante Birmane de complicité dans cette tragédie, elle « pourrait calmer les militaires » dit-il mais au lieu de cela, elle laisse faire.
Après de longues années d’un silence méprisant, la «Prix nobel» est contrainte de sortir de son mutisme face aux reproches et aux dénonciations qui se font de plus en plus entendre. Elle n’en reconnaît pas pour autant les exactions commises contre les Rohingyas, bien au contraire, elle dénonce une campagne publique de « désinformation » menée contre son pays.
Les Rohingyas représentent 5% de la population du pays, soit 1.3 millions, ils font partie de ces minorités musulmanes rejetées par les bouddhistes qui craignent une montée de l’Islam. Ils vivent principalement dans l’Etat de Rakhine à l’ouest de la Birmanie.
Dès 1962 à l’instauration d’un régime militaire, la minorité musulmane fait l’objet d’une ségrégation impitoyable. Le régime birman ne lui confère aucun droit. Jugée apatride, elle est interdite de voyage et a un accès limité à l’éducation et aux soins de santé.
C’est en 2012 que les premiers affrontements débutent après le supposé viol d’une femme bouddhiste par un Rohingya. Les Bouddhistes profitent de ce prétexte pour massacrer 200 musulmans.
Aujourd’hui, des dizaines de milliers de Rohingyas vivent dans des camps de misère et des centaines de milliers d’autres ont fui la répression sanglante du régime birman.
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[Rohingyas] «Quand le persécuté est de confession musulmane, les gens s’en foutent» selon Éric Naulleau
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