Nous avons tous vendus nos âmes aux réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, YouTube ou encore WhatsApp etc… On dénombre pas moins de 55.9 millions d’utilisateurs actifs pour la France et plus de 1.79 milliard dans le monde (source : Agence de communication Tiz).
Qui n’a pas déjà eu recours à WhatsApp l’application de messagerie pour envoyer des messages ou appeler ses amis ou sa famille ? Dans le monde plus d’un milliard sont des utilisateurs actifs de la célèbre messagerie dont 8.8 millions uniquement pour la France (Médiamétrie 16/12/16).
Une aubaine pour les services de renseignement qui pourraient sans difficulté nous espionner à notre insu selon le quotidien britannique The Gardian.
Une enquête réalisée par ce quotidien révèle que les messages échangés sur WhatsApp pourraient, s’ils ne sont pas cryptés correctement, être espionnés. Pourtant, les données sont censées être protégées de tous risques externes, mais cette protection comporterait des failles selon un chercheur en cryptographie américain.
Tobias Boelter de l’Université de Californie a bien tenté en avril 2016 de prévenir Facebook, propriétaire de la messagerie, mais il semblerait que rien n’a été fait pour pallier à ce problème.
Pourquoi Facebook ne règle-t-il pas le problème ? Le célèbre réseau social agit-il sous la contrainte ? A l’heure où la cyber-sécurité est devenue un élément stratégique pour toutes les organisations publiques et privées, elle a fini par se transformer en véritable arme entre les mains des services de renseignement qui disposent là d’une mine en or.
Sachant que WhatsApp est utilisé dans de nombreux pays par le simple quidam tout comme les personnalités politiques, il pourrait s’avérer être une véritable source d’informations pour des personnes ou des pays mal attentionnés.