Un détenu de la prison d’Argentan, dans l’Orne, a réussi en trois mois à avoir une emprise totale sur une surveillante de l’administration pénitentiaire,
Ce prisonnier, condamné pour des agressions sexuelles et un viol, a réussi à établir une emprise psychologique sur cette mère de famille, mariée et avec deux enfants.
Il l’a poussée à se convertir à l’islam, à quitter son mari et tout ça via une oreillette.
Ils ont été jugés en comparution immédiate le 2 décembre et condamnés à de la prison ferme.
Ces faits remontent à septembre 2019. Le prisonnier, un Algérien de 37 ans, fiché S pour islamisme radical, a décidé de «piéger» la surveillante pénitentiaire alors qu’elle revenait de ses vacances d’été.
Elle a fini par succomber aux marques d’affection que celui-ci a commencé à lui montrer,
Il m’a dit que je lui avais manqué. Il était prévenant, gentil… Le 13 septembre, il m’a dit qu’il m’aimait.
La gardienne a fini par tomber amoureuse du prisonnier.
Elle a fait entrer dans son sac de sport trois cartes SIM et cinq téléphones portables pour lui. De plus, elle a déposé 4.000 euros sur le compte de son «amour».
Sous l’influence du détenu, elle décide de se convertir à l’islam.
J’ai fait cela pour lui faire plaisir. Ce n’est pas mon monde, je n’aurais pas fait la prière.
Elle s’est teint les cheveux en brun et a aussi décidé d’enlever le porc de son alimentation et de celle de ses deux enfants. Elle a, ensuite, déposer une demande de divorce et à quitter son mari.
Elle a fini par accepter d’être dotée d’une oreillette pour que le détenu lui dicte ce qu’elle doit faire.
Elle vit en permanence téléguidée, résume l’avocate de la femme. Ce n’est qu’en garde à vue, ce week-end, qu’elle a pu enfin dormir!
Le détenu a reconnu les faits et conclu :
Je regrette énormément ce qu’il s’est passé. Je suis musulman pratiquant mais pas plus que cela. Je m’excuse.
La gardienne a bien tenté d’envoyer des signaux de détresse à ses collègues ainsi qu’à la psychologue de la prison, mais sans résultats.
Le procureur a révélé que le détenu avait «déjà tenté de convertir d’autres femmes de l’univers carcéral».
Le détenu a été condamné à deux ans de prison et la surveillante à six mois de prison ferme.