Les soignants du CHU de Toulouse se sont rassemblés dans les bureau de leur direction pour faire entendre leurs revendications et dénoncer les accords du Ségur de la santé, signés en juillet dernier. Ils réclament notamment une revalorisation des salaires, des moyens supplémentaires, et des embauches massives.
Action en cours des soignants de blocs opératoires du CHU de Toulouse qui occupent la direction à l’hôtel dieu « on veut voir le directeur général! » ? #soignants #Macron #restaurateurs pic.twitter.com/hpohDhrzHb
— Le Général? (@LE_GENERAL_FR) February 1, 2021
« Ca fait plusieurs fois qu’on vous demande des réactions sur nos conditions. Des réactions on en a pas, vous nous laissez dans la mer** depuis le début. Ya rien du tout quo est fait pour revaloriser nos salaires ou reconnaitre nos conditions de travail. A l’heure actuelle on a été obligées de se déplacer pour venir vous voir, je trouve ca scandaleux ! Tant que le directeur ne sortira pas on ne sortira pas d’ici !!! », s’indigne une soignante avant de lancer la musique à fond dans l’hôpital.
« Nous sommes les oubliés du Ségur ! », dénonce une sage-femme
Nombre de soignants issus de secteurs spécialisés s’estiment plus lésés que d’autres. C’est par exemple le cas des sages-femmes. « Nous sommes les oubliées du Ségur, assure ainsi Sandrine, sage-femme à l’hôpital Paule de Viguier, à Toulouse. Je suis ici pour dénoncer le manque de personnel et demander une valorisation des salaires. Actuellement, deux sages-femmes par jour sont contaminées dans l’hôpital où je travaille, un grand nombre de collègues n’ont pu manifester pour remplacer les malades. », précise La Depeche.