Un jeune berger du nom de Oqba Al-Dhibi et âgé d’une vingtaine d’années est mort, décapité par un groupe de terroristes en Tunisie. Le drame s’est déroulé dimanche dernier, 20 décembre et depuis, l’émotion est forte dans toute la Tunisie.
Le terrorisme frappe encore ! #Pauvre #Tunisie https://t.co/EZGjui5NmM
— Aïman BEN BRAHIM (@Aiman_Brahim) December 20, 2020
Oqba, berger, a été attaqué par un groupe terroriste dans le centre-ouest de la Tunisie, dans une région où des drames similaires se sont déjà produits. En effet, en 2015 puis en 2017, deux bergers y ont déjà été décapités.
Face à ce drame, le chef du gouvernement tunisien a publié un communiqué, seulement quelques heures après le drame. Ainsi, Hichem Mechichi déplore la mort d’Oqba Al-Dhibi, dénonce une attaque «terroriste ignoble» et rappelle que la «guerre» contre les groupes toujours actifs en Tunisie doit se poursuivre «sans relâche et avec la même détermination».
Par ailleurs, il a chargé le ministre de l’Intérieur de se rendre dans la famille du «martyr» afin de lui présenter ses condoléances.
La père du jeune Oqba explique que ce dernier se trouvait avec ses cousins et ses frères lorsque plusieurs individus sont arrivés. Ces hommes s’en sont alors pris au jeune berger, l’accusant d’être un informateur au profit des autorités.
Le pôle judiciaire antiterrorisme s’est saisi de l’enquête.
Car il faut savoir que de nombreuses régions frontalières avec l’Algérie abritent toujours quelques terroristes. Notamment sur les reliefs surplombant la ville de Kasserine.
Hedi Khelifi, activiste de la société civile et militant des droits de l’homme, explique :
«Les habitants sont menacés de mort, terrorisés, ils ne peuvent même plus faire paître leurs animaux. Imaginez la vie des gens qui habitent aux pieds de ces montagnes… Comment ils passent leurs nuits? Comment ils peuvent dormir? Alors qu’ils risquent d’être attaqués d’un moment à l’autre.»