Un Turc a tué une femme avec une épée de samouraï dans le quartier Ataşehir d’Istanbul. L’incident a ajouté Başak Cengiz à la longue liste des victimes de féminicide, avec plus de 300 femmes assassinées en 2021.
Turquie: Un feminicide, un criminel tue une jeune femme dans la rue avec un sabre samouraï pour le plaisir. Il est interrogé par le procureur de la république, il sera jugé pour « meurtre avec un sentiment monstrueux / torture » et « menace armée » et risque une perpétuité aggravée. pic.twitter.com/iWfrsJQ8lp
— Restitutor Orientis (@RestitutorOrien) November 11, 2021
Un Turc a tué une femme avec un sabre samouraï dans le quartier Ataşehir d’Istanbul.
Göktürk B. a attaqué Başak Cengiz, 28 ans, avec une épée de samouraï et l’a gravement blessée tard le 9 novembre.
La femme a été transportée à l’hôpital, mais a succombé à ses blessures.
Göktürk B. a été arrêté et une enquête a été ouverte sur l’incident. Plus tard dans la journée, l’homme a été arrêté par une décision de justice.
La victime était architecte et elle rentrait chez elle. Le criminel a dit au procureur: « Je l’ai choisi parce que c’est plus facile de tuer une femme ». La perpétuité aggravée est un isolement social, physique total sans remise de peine en prison pour le restant de ses jours. pic.twitter.com/MRK9fGLytw
— Restitutor Orientis (@RestitutorOrien) November 11, 2021
L’incident a ajouté Cengiz à la longue liste des victimes de féminicides en Turquie, où des femmes sont tuées, battues ou agressées sexuellement chaque jour.
Le fiancé de la victime souhaite le rétablissement de la peine de mort en Turquie pendant les funérailles de sa fiancée. pic.twitter.com/8D1jDFtXON
— Restitutor Orientis (@RestitutorOrien) November 11, 2021
Le nombre de violences contre les femmes et de féminicides dans le pays a fortement augmenté ces dernières années, principalement en raison des politiques du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir qui protègent les hommes. Le président Recep Tayyip Erdoğan est allé jusqu’à retirer la Turquie de la Convention d’Istanbul, un traité international qui vise à protéger les femmes contre la violence, en mars dernier.
Dans de nombreux cas, les rapports après les meurtres révèlent que les femmes ont demandé l’aide des autorités, mais ont été ignorées. Bien que les auteurs soient souvent détenus, ils sont soit libérés, soit condamnés à des peines de prison mineures.
Jusqu’à présent, plus de 300 femmes ont été assassinées en 2021, selon les statistiques partagées par la plateforme We Will Stop Femicides.