6000 agressions sexuelles aux Etats-Unis en deux ans. C’est le chiffre hallucinant qu’Uber a révélé, rapporté par des utilisateurs ou des conducteurs de son service, ainsi que des tiers en 2017 et 2018. Attouchements, tentatives d’agression et viols ont été comptabilisés par la firme.
Rym Saker, chargée de la communication d’Uber en France déclare :
La sécurité des ses clients est une priorité absolue. Très concrètement, en cas d’incident lié à une agression physique ou sexuelle, le compte du passager ou du chauffeur qui aurait commis les faits, est alors immédiatement suspendu, et ce, à titre préventif. En cas de dépôt de plainte, les forces de l’ordre peuvent se mettre directement en contact avec nous pour que nous leur fournissions les informations nécessaires à l’enquête judiciaire.
Le hashtag #ubercestover fait le buzz ces derniers jours. Un problème d’autant plus grave pour Uber, qui se serait bien passé de cette mauvaise publicité alors que la grève est une belle opportunité pour la société de transport.
Uber France a tweeté :
Les situations de harcèlement et d’agression sexuelle ne peuvent pas rester sans suite. À toutes celles et ceux ayant subi un incident de ce type, rdv dans l’appli et cliquez sur « Aide »> « Plus » > «Être recontacté.e suite à un incident grave». Nous sommes mobilisés.
Uber assure :
Nos équipes d’experts, chargés des relations avec les forces de l’ordre, se tenaient auparavant à la disposition de la police via une adresse email dédiée. Désormais, nous contacterons automatiquement et pro activement les forces de l’ordre suite à un dépôt de plainte
La société prévoit même un système de « Rappel en temps réel » qui permettra de signaler tout incident et d’être rappelé en 2 à 3 minutes par un collaborateur d’Uber. Pas sûr que cela suffise à faire taire la contestation.