Le 26 avril 2020, le journaliste Taha Bouhafs publie une vidéo où l’on voit plusieurs policiers proférer des menaces et des insultes racistes envers un jeune homme d’origine égyptienne à l’Île-Saint-Denis.

Le jeune homme, pris de peur, s’était jeté dans la Seine et avant de se faire interpeller par les forces de police. Sur cette vidéo, on entend clairement les insultes racistes des policiers : « Un bicot comme ça, ça nage pas », « Ca coule ! Tu aurais dû lui attacher un boulet aux pieds ».

Le policier des Hauts-de-Seine, qui a reconnu avoir prononcé ces mots a été jugé lors d’un conseil de discipline, selon une information du PointPour ces propos à caractère raciste, ce policier en fonction à la direction territoriale de la sécurité publique des Hauts-de-Seine a écopé d’une exclusion temporaire de fonction de 3 jours. Selon une source interne, la décision a été prise à l’unanimité.

Rappel des faits

À L’ile-Saint-Denis en avril dernier, lors d’une interpellation, des policiers repêchent un homme qui s’est jeté dans la Seine pris de peur. La suite est filmée par un habitant de l’Île Saint Denis et montre la violence des policiers procédant à l’interpellation.

 

Un racisme hors-norme

Les policiers plaisantent :

« Un bicot comme ça, ça nage pas »

Et poursuivent :

« Haha ça coule, tu aurais dû lui accrocher un boulet au pied »

Protéger et servir ?

« Violence gratuite, racisme décomplexé, coups, rires, comment des policiers, payés par l’argent du contribuable, dont la mission première est de protéger les citoyens de ce pays, se permettent de telles exactions ? » s’interrogent les habitants.

Le journaliste Taha Bouhafs, qui a relayé la vidéo, se demande :

« Quand est-ce que tout ça va donc s’arrêter ? »

Il explique :

« Cette vidéo m’a été envoyée par un habitant de l’île saint Denis, qui a lui même filmé la scène. Il m’a expliqué qu’il n’a pas pu dormir de la nuit tellement il était en état de choc depuis qu’il a assisté à la scène. »

La scène, choquante a glacé le sang des internautes :

« Le racisme, la violence, les coups, les rires de ces policiers face aux cris de terreur de cet homme dans cette fourgonnette, qui qu’il soit, quoi qu’il ait fait, me glacent le sang. »

 

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