L’homme, Shehroze Chaudhry, a créé une tempête politique au Canada en affirmant qu’il était un terroriste et avait participé aux atrocités commises par Daech en Syrie.
La police au Canada a arrêté un homme de la région de Toronto qui a affirmé qu’il était un bourreau de Daech, l’accusant d’avoir commis un canular selon lequel il était impliqué dans des activités terroristes.
La Gendarmerie royale du Canada a déclaré que l’homme, Shehroze Chaudhry, 25 ans, «a affirmé s’être rendu en Syrie en 2016 pour rejoindre le groupe terroriste ISIS et avoir commis des actes de terrorisme». Les entrevues qu’il a accordées aux médias, a déclaré la police nationale, ont soulevé des «préoccupations en matière de sécurité publique parmi les Canadiens».
Sgt. Lucie Lapointe, une porte-parole de la police montée, a déclaré que M. Chaudry était la personne largement diffusée dans «Califat», un podcast du New York Times, sous le nom d’Abu Huzayfah. Dans le podcast, il a décrit avec des détails déchirants son rôle dans les exécutions.
«L’incertitude concernant l’histoire d’Abou Huzayfah est au cœur de chaque épisode du califat qui le présentait», a déclaré Danielle Rhoades Ha, une porte-parole du Times, dans un communiqué. Elle a noté qu’un épisode a confirmé qu’Abou Huzayfah avait induit le Times en erreur sur les dates de son voyage en Syrie et le calendrier de sa radicalisation.
«L’épisode raconte aux auditeurs ce que nos journalistes savaient avec certitude et ce qui était encore inconnu», a-t-elle déclaré.
Mais elle a dit que le Times avait utilisé la géolocalisation pour placer M. Huzayfah sur les rives de l’Euphrate en Syrie.
La description de M. Chaudry de ses activités terroristes a créé une tempête politique au Canada. Les députés de l’opposition ont pressé le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau d’expliquer pourquoi M. Chaudry n’avait pas été arrêté à son retour au Canada. En vertu de la loi canadienne, quitter le pays pour participer à des activités terroristes est un crime.
Jusqu’à l’annonce de l’arrestation vendredi, cependant, la police avait peu parlé de son enquête, qui impliquait plusieurs autres agences.
L’accusation de canular de terrorisme à laquelle M. Chaudry fait face est normalement utilisée pour poursuivre les personnes accusées d’avoir fait de fausses alertes à la bombe plutôt que de fabriquer des antécédents terroristes.