À Rouen, Alex, policier noir de 43 ans, a découvert qu’il était la cible de propos racistes échangés par ses collègues sur un groupe privé de discussion. Pour lui, c’est le dérapage de trop.
À Rouen, Alex, policier noir de 43 ans, a découvert qu’il était la cible de propos racistes échangés par ses collègues sur un groupe privé de discussion. Pour lui, c’est le dérapage de trop.
? Police : les messages de la haine
? Jeudi 21h05 dans #EnvoyeSpecial sur @france2tv pic.twitter.com/jXbHRKZ3Hl— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) April 20, 2021
Arte radio avait diffusé en juin 2020, des extraits d’échanges vocaux d’un groupe de policiers. Policier noir, Alex a découvert un groupe de messages audio de ses collègues sur WhatsApp. Des propos racistes et sexistes assumés qui vont parfois jusqu’au fascisme et au suprémacisme blanc.
Les échanges audios
«J’ai saisi mon téléphone. J’ai écumé pendant pratiquement 6h tout ce que je pouvais. Je pense que ça a été l’une de mes pires journées dans la police. »
« Ce pays m mérite une guerre civile raciale bien sale, il faut qu’ils crèvent ces chiens. »
« De toute façon la guerre raciale elle est inévitable. »
« Bon bah, sinon ça y est, je viens d’effectuer le paiement pour mon fusil d’assaut. »
« Là où nous, les nationalistes racialistes, on doit perte assez malins, c’est en gros, laisser le combat intersectionnel les obliger à s’exterminer entre eux, tu vois. Quand donc les féministes, les LGBT, les juifs, les bougnoules, les nègres, qui sont pas musulmans tout ça, vont commencer à se bouffer la gueule entre eux, tu manges ton pop-corn, tu regardes la télé, tu aiguises tes armes, et en fait quand ils se sont biens affaiblis, tu achèves les bêtes. »
Le documentaire audio complet est disponible sur le site d’Arte Audio ici.
