L’hécatombe a débuté en 2009, lorsque les avions israéliens ont pilonné l’enclave Palestinienne.
Des dizaines de milliers de bombes qui tombent ci et là sur les habitations, faisant des milliers de tués, femmes, enfants et hommes tous Palestiniens. Aucune famille n’a été épargnée par cette flambée de violence, chacun ayant perdu au moins un proche.
C’est le cas de Hamza 14 ans, le jeune Palestinien a vécu la mort des siens, les uns après les autres avec une régularité de métronome, il perd d’abord en 2009 son petit frère lors d’une partie de football.
Puis c’est au tour de son grand frère d’être victime des bombardements israéliens en 2012, suivi par son père deux ans plus tard. Un traumatisme que le petit garçon vit très mal, mais sa mère, toujours vivante, est là pour le réconforter.
D’ailleurs, il ne la quitte plus, il a peur de la perdre, il passe des journées entières à ses côtés, elle est la seule chose qui lui reste au monde.
Ils étaient devenus inséparables, il passait ses journées avec sa mère, il dormait avec sa mère et quand il sortait c’était uniquement avec sa mère, il n’y avait qu’elle qui lui redonnait le sourire, explique aujourd’hui sa tante.
Malheureusement cette courte période de calme relatif a pris fin vendredi dernier.
Mais vendredi dernier, quand les bombardements israéliens ont repris, Hamza a commencé à paniquer, il sentait que sa mère allait mourir, il pleurait toutes les larmes de son corps… à chaque bombardement il criait de toute ses forces et le lendemain sa mère a été tuée par Israël » confie sa tante.
Un mort de trop pour le jeune adolescent qui n’a pas supporté ce nouveau coup du sort. Il s’est alors jeté du 8e étage d’un immeuble, le soir même où il perdait sa mère.
Hamza n’est qu’une victime de plus de la haine et de la violence, initiées par un régime totalitaire qui n’hésite pas à exterminer des civils désarmés, dussent-ils être de jeunes enfants.