La Loi sur la laïcité de l’État canadien interdit le port de signes religieux comme le hijab, le turban sikh ou le crucifix aux nouveaux policiers, professeurs et juges au Canada tout comme en France .
Mais pour le maire de Brampton, Patrick Brown, cette loi est en totale contradiction avec la Charte canadienne. Et pour remédier à cette injustice, le conseil de la Peel Regional Police dans la banlieue de Toronto, s’est réuni et a adopté hier une résolution adressée à tous les candidats qui ont été mis sur la touche à cause du projet de loi 21. Ceux-ci sont invités à poser leur candidature auprès de l’organisation.
Nous devons envoyer un message clair aux partisans du projet de loi 21 au Québec, a affirmé Patrick Brown par voie de communiqué. Cette loi viole la liberté de religion et ne respecte pas la Charte canadienne.
Selon lui, la loi interdira aux juifs, aux musulmans, aux sikhs et aux autres personnes portant des symboles de leur religion de poursuivre une carrière dans de nombreux emplois du secteur public.
Le maire Brown a indiqué qu’il demanderait aux pompiers de sa ville de lancer une campagne de recrutement semblable au Québec. » par l’interdiction des signes religieux dans une partie du secteur public québécois. La Peel Regional Police compte 2000 policiers. Elle a la charge d’une région comptant 1,4 million de résidents, ainsi que l’Aéroport Pearson de Toronto.
C’est donc de manière conjointe que l’un des plus gros corps de police d’Ontario et les pompiers de la ville lanceront prochainement une campagne d’envergure pour recruter les « individus affectés