Le drame s’est produit le samedi 15 février 2025 : un jeune homme nommé Glen Gantsoua, a perdu la vie alors qu’il circulait en trottinette sur la levée de la Loire. Quatre jours plus tard, mercredi 19 février, une centaine de personnes se sont rassemblées à Tours pour exprimer leur indignation face à la remise en liberté de la conductrice impliquée dans l’accident.
La manifestation, pacifique, s’est achevée devant le palais de justice de Tours. Les participants ont exigé « justice pour Glen », l’étudiant de 30 ans victime de cet accident. Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire et délit de fuite, confiée à la brigade de recherches de Tours.
La conductrice mise en cause a été placée en garde à vue pendant plusieurs heures avant d’être relâchée. Selon ses premières déclarations, elle n’aurait pas réalisé qu’elle venait de percuter une personne, pensant avoir « heurté un animal ». En l’absence de traces d’alcool ou de stupéfiants et dans l’attente des conclusions de l’autopsie, aucune mesure de sûreté n’a été prise à son encontre.
Cette décision a provoqué l’indignation des manifestants, qui ont exprimé leur colère devant le tribunal en scandant des slogans tels que : « Je suis étudiant, je suis Congolais, je suis Africain, je ne suis pas un animal. Je suis Glen. Je suis un citoyen, je suis un homme. » Une nouvelle marche de soutien est prévue le samedi 22 février.
