La Corée du Nord a rejeté hier la proposition du président américain Donald Trump de « prendre le contrôle » de la bande de Gaza et de procéder au nettoyage ethnique des Palestiniens vers d’autres pays, la qualifiant d’« acte d’expulsion forcée du peuple de Gaza », a rapporté Anadolu.
L’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA), contrôlée par l’État, a déclaré que la souveraineté nationale ne pouvait pas faire l’objet de négociations avec Washington.
« À un moment où le sang et les larmes continuent de couler dans la bande de Gaza et où les inquiétudes grandissent, tant au niveau national qu’international, face à la fragilité de la situation, le monde est choqué par cette rhétorique scandaleuse qui piétine les minces espoirs des Palestiniens pour la paix et une vie stable dans la région », a-t-elle déclaré.
L’agence a également qualifié la proposition de Donald Trump de violation de la Charte des Nations unies et du droit international, affirmant qu’elle constitue non seulement un obstacle majeur à la solution à deux États, mais aussi un « acte téméraire absolument inacceptable ».
La KCNA n’a pas mentionné Donald Trump directement par son nom.
Elle a également accusé Washington de protéger et d’encourager les « atrocités inhumaines » d’Israël en invoquant son « droit à l’autodéfense » et en lui fournissant des équipements militaires de haute technologie.
Le 4 février, Donald Trump a annoncé lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que les États-Unis prévoyaient de s’emparer de Gaza et d’en expulser les Palestiniens vers des pays voisins, notamment l’Égypte et la Jordanie.
Ce plan a été largement rejeté par les Palestiniens, les pays arabes et la communauté internationale, mais a reçu un soutien politique significatif en Israël.