La Knesset adopte une loi contre la négation ou le soutien au 7 octobre 2023

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Cette photo montre une vue générale de la Knesset israélienne (parlement) lors d'une réunion, à Jérusalem, le 30 juin 2022.

La Knesset a adopté une nouvelle loi criminalisant la négation, la minimisation ou la célébration de l’infiltration de la résistance palestinienne en Israël le 7 octobre 2023.

La législation, proposée par Oded Forer, membre de la Knesset pour le parti Yisrael Beiteinu, a été approuvée hier lors de sa lecture finale par 16 voix contre 0, selon le Times of Israel.

Inspirée de la loi israélienne de 1986 sur la négation de l’Holocauste, cette législation stipule que toute personne niant verbalement ou par écrit les événements du 7 octobre, dans l’intention de défendre ou de montrer de la sympathie pour le Hamas ou ses affiliés, risque jusqu’à cinq ans de prison.

« L’État d’Israël a aujourd’hui déclaré d’une voix forte et claire : la négation des atrocités du 7 octobre ne passera pas sous silence, ni à la Knesset, ni dans la rue, ni dans le monde », a déclaré Forer après le vote.

Cependant, cette loi suscite un débat sur ses implications pour la liberté d’expression et les potentielles interférences dans les procédures judiciaires. La procureure générale israélienne, Gali Baharav-Miara, s’était précédemment opposée à cette législation, avertissant que des poursuites pourraient compliquer les enquêtes en cours contre des membres du Hamas.

Des défenseurs des droits humains ont également exprimé leurs préoccupations, soulignant que la loi pourrait cibler de manière disproportionnée les minorités et avoir un effet dissuasif sur la liberté d’expression.

De plus, certaines allégations avancées par Israël concernant les événements du 7 octobre, comme les récits de bébés décapités ou de femmes violées par des membres de la résistance palestinienne, ont été contestées en l’absence de preuves.

Israël a tué plus de 46 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, à Gaza depuis les attaques du Hamas du 7 octobre, qui ont fait 1 200 morts israéliens et conduit à la prise en otage de 250 personnes. Des enquêtes récentes ont révélé que de nombreux soldats et civils israéliens répertoriés comme tués par la résistance palestinienne auraient en réalité été victimes de tirs des forces israéliennes, selon Haaretz.

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