Les groupes de défense des droits de l’homme et les familles des victimes ont accueilli cette évolution favorablement, tandis que le procureur en chef de la CPI, Karim Khan, a qualifié l’arrestation de “pas crucial vers la responsabilisation des auteurs des crimes les plus graves.”
Cependant, les partisans de Rodrigo Duterte ont critiqué le président philippin en exercice, Ferdinand Marcos Jr., pour l’avoir remis à la CPI, contestant la juridiction de la cour.
Âgé de 79 ans, Rodrigo Duterte est arrivé aux Pays-Bas après son transfert depuis Manille. À son arrivée, une assistance médicale lui a été fournie par précaution, bien que la CPI n’ait pas commenté son état de santé.
Des rapports ont mentionné la présence d’une ambulance et d’un brancard sur place, tandis qu’un SUV noir, escorté par la police, a transporté Rodrigo Duterte de l’aéroport vers un lieu non divulgué. Des foules se sont rassemblées devant le centre de détention de la CPI.
L’ambassade des Philippines à La Haye a confirmé avoir fourni une assistance consulaire à Rodrigo Duterte, y compris des vêtements d’hiver et des colis de première nécessité.
Dans les prochains jours, Rodrigo Duterte comparaîtra devant les juges de la CPI pour une audience initiale, au cours de laquelle son identité sera confirmée, les charges lui seront expliquées et une date sera fixée pour une audience préliminaire afin de déterminer s’il existe suffisamment de preuves pour un procès complet. S’il est reconnu coupable, il risque une peine maximale de réclusion à perpétuité.