Le Premier ministre albanais, Edi Rama, a démenti hier un rapport des médias israéliens affirmant que son gouvernement aurait discuté avec l’administration américaine de la possibilité d’accepter jusqu’à 100 000 Palestiniens de Gaza.
« Je n’ai pas entendu quelque chose d’aussi faux depuis longtemps – et pourtant, il y a eu beaucoup de fausses nouvelles dernièrement ! C’est absolument faux », a publié Edi Rama sur X.
Le chef du gouvernement albanais a exprimé son « plein respect et sa solidarité envers le peuple de Gaza, qui a été déshumanisé par le régime sauvage du Hamas et a enduré une guerre infernale au milieu de la deuxième année de génocide à Gaza », mais a précisé que l’Albanie n’avait reçu aucune demande de quiconque pour accueillir des réfugiés, et qu’elle ne pouvait « même pas envisager d’assumer une telle responsabilité. »
I haven’t heard something so fake in quite some time—and there’s been a lot of fake news lately! It is absolutely not true.
Full respect and solidarity for the people of Gaza, who have been dehumanized by the savage Hamas regime and have endured a hellish war following the… pic.twitter.com/tc5YgC3ds6
— Edi Rama (@ediramaal) January 27, 2025
Edi Rama a souligné les « fortes amitiés » de l’Albanie avec Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et « le peuple palestinien, dont l’État a été reconnu par l’Albanie il y a très longtemps. » Il a insisté sur le fait que l’Albanie, en tant que nation européenne, n’est pas située au Moyen-Orient et ne peut faire davantage que les autres pays européens dans ce domaine.
« Pourtant, nous souhaitons et prions pour que le peuple palestinien ait la chance de vivre dans son propre État, en tant que peuple libre sous un régime démocratique, et que le Hamas ne puisse plus jamais nuire à Israël — ou, avant tout, aux Palestiniens eux-mêmes », a-t-il conclu.
Plus tôt, les médias israéliens ont rapporté que Tel-Aviv considère la proposition du président américain Donald Trump demandant à la Jordanie et à l’Égypte d’accepter des réfugiés palestiniens comme irréaliste, ce qui aurait poussé Washington à explorer d’autres options, dont l’Albanie, face à la pression internationale croissante pour résoudre la crise humanitaire à Gaza.