Le test de langue pour l’immigration en France vise à exclure les étrangers

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Les nouveaux tests de compétence linguistique imposés par la France aux résidents étrangers et aux demandeurs de nationalité ont suscité de vives critiques, beaucoup estimant qu'ils sont délibérément conçus pour entraîner l’échec, même pour les locuteurs natifs du français.

Un rapport d’enquête des médias français a révélé que le niveau de difficulté du test est si élevé que même des citoyens français bien éduqués peinent à le réussir.

Pour le prouver, dix volontaires français — dont un étudiant en littérature avec cinq ans d’études supérieures — ont passé le même test exigé pour les demandeurs de nationalité.

Le test mené par FranceInfo a donné des résultats choquants : cinq candidats ont échoué à l’épreuve écrite mais réussi l’oral, tandis que deux n’ont pas atteint le niveau de langue requis pour obtenir la nationalité.

Désormais, les étrangers souhaitant résider en France doivent prouver une maîtrise du français équivalente à celle d’un élève de 11 à 15 ans, remplaçant l’ancienne exigence de signature d’un contrat d’intégration.

Les demandeurs de titres de séjour longue durée ou de nationalité seront soumis à des exigences linguistiques encore plus strictes.

La récente loi anti-immigration impose un contrôle accru aux frontières et des politiques plus agressives d’expulsion des migrants, incluant des tests excessivement difficiles coûtant environ 100 € aux candidats.

Un rapport présenté au Sénat estime que plus de 330 000 personnes seront soumises à ces nouvelles règles dès la première année.

De manière alarmante, environ 60 000 devraient échouer aux tests linguistiques, entraînant la révocation de leur droit de séjour en France.

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