L’Égypte a affirmé son rejet de toute atteinte aux droits inaliénables des Palestiniens, soulignant que la question palestinienne demeure centrale au Moyen-Orient. Elle a ajouté que le retard dans son règlement, la fin de l’occupation et le rétablissement des droits du peuple palestinien constituent la cause principale de l’instabilité dans la région.
Dans une déclaration, le ministère égyptien des Affaires étrangères a réitéré le soutien continu du pays à la résilience du peuple palestinien sur sa terre et à son attachement à ses droits légitimes sur son territoire et sa patrie, conformément aux principes du droit international et du droit international humanitaire.
Le ministère a également rejeté toute violation de ces droits inaliénables, que ce soit par la colonisation, l’annexion de terres ou l’évacuation de ces terres de leurs propriétaires par le déplacement ou l’encouragement au transfert ou au déracinement des Palestiniens, que ce soit temporairement ou à long terme. De telles actions, selon la déclaration, menacent la stabilité, aggravent le conflit dans la région et sapent les chances de paix et de coexistence entre ses peuples.
L’Égypte a également appelé la communauté internationale à travailler sur une mise en œuvre concrète de la solution à deux États, notamment par la création d’un État palestinien sur l’ensemble de son territoire national, dans le cadre de l’unité de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, conformément aux résolutions de la légitimité internationale et aux frontières du 4 juin 1967.