Le Conseil exécutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a adopté à l’unanimité deux résolutions concernant l’État de Palestine : la Palestine occupée et les institutions culturelles et éducatives. La décision a été prise lors de la 221ᵉ session de l’UNESCO, tenue mercredi à Paris.
Ces résolutions sont considérées comme l’un des outils les plus importants pour la préservation des droits du peuple palestinien, en particulier à la lumière des crimes et des violations commis par Israël, puissance occupante illégale, notamment dans la bande de Gaza, et du mépris total de l’État occupant pour le droit international et le droit international humanitaire.
Les deux résolutions appellent à l’arrêt des fouilles, des travaux et des projets dans Jérusalem occupée, dans et autour de la Vieille Ville, ainsi qu’à la mosquée Ibrahimi à Hébron. Elles demandent également la cessation de toutes les activités de colonisation, y compris la construction du mur de séparation, des routes pour les colons, les violations de la liberté de mouvement et de l’accès aux lieux de culte, ainsi que d’autres mesures visant à modifier le caractère et la structure du territoire palestinien occupé, y compris le tissu social de la société palestinienne.
Les deux résolutions soulignent que les sites du patrimoine mondial dans la ville occupée de Jérusalem, ses murailles, la mosquée Al-Aqsa et la Vieille Ville de Hébron, y compris la mosquée Ibrahimi/Grotte des Patriarches, font partie intégrante du territoire et du patrimoine culturel de l’État de Palestine, et nécessitent une protection spéciale contre la destruction, l’altération ou le déploiement de forces militaires.