Netanyahu critique vivement le plan de Macron pour la reconnaissance de la Palestine.

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Le président français Emmanuel Macron (à droite) écoute le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou lors d’une conférence de presse conjointe après une rencontre au palais de l’Élysée à Paris, le 5 juin 2018. Emmanuel Macron reçoit Benjamin Netanyahou le 5 juin, lors de la deuxième étape de son voyage en Europe, dans un contexte de profondes divergences sur la manière de contenir les ambitions de l’Iran au Moyen-Orient.

Le président français Emmanuel Macron a essuyé de vives critiques de la part du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ce dimanche, en raison du plan annoncé par la France visant à reconnaître un État palestinien dans les mois à venir.

Benjamin Netanyahu a réagi fermement, déclarant que la création d’un État palestinien « au cœur de notre patrie » était intolérable et constituerait une menace directe pour la survie d’Israël. Il a condamné ce qu’il a qualifié d’« illusions dangereuses détachées de la réalité » et a affirmé qu’Emmanuel Macron faisait « une grave erreur ».

Il a également dénoncé ce qu’il considère comme un double standard, en affirmant que des pays comme la France ne devraient pas soutenir l’indépendance palestinienne tout en s’opposant à des mouvements indépendantistes dans des régions comme la Corse ou la Nouvelle-Calédonie.

Ces déclarations font écho à ce qu’a récemment affirmé Emmanuel Macron lors d’une interview sur France 5 pendant une visite de deux jours en Égypte. Lors d’une conférence internationale sur la solution à deux États, que la France coorganisera avec l’Arabie saoudite en juin, Emmanuel Macron a laissé entendre que la France pourrait reconnaître juridiquement un État palestinien dans les mois à venir.

Affichant son soutien à une relance des efforts pour une solution négociée à deux États, Emmanuel Macron a déclaré : « Nous devons avancer vers une reconnaissance [de la Palestine], et cela pourrait se faire dans les mois qui viennent. »

Alors que la violence se poursuit à Gaza et que les appels internationaux pour un règlement politique se multiplient, cette tension diplomatique croissante met en lumière le débat mondial plus large sur l’avenir du conflit israélo-palestinien.

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