Depuis le discours qu’il a donné devant de nombreuses figures d’extrême droites réunies par Marion Maréchal et retransmis en live sur LCI, le polémiste islamophobe a de nouveau défrayé plus d’une fois la chronique.
Eric Zemmour, assure son ami Eric Naulleau, a dépassé les limites notamment en comparant «le nazisme et l’islam».
Il vient d’être condamné à 3000 euros d’amende pour incitation à la haine raciale mais il n’empêche que le «bad buzz» serait presque devenu un levier médiatique et surtout très lucratif pour Eric Zemmour.
Son dernier clash avec Hapsatou Sy, au sujet du prénom que l’entrepreneuse aurait dû – ou non – porter permettrait en partie d’expliquer les ventes record du «Destin français», son dernier essai.
Pour rappel, les livres publiés par Eric Zemmour se vendent entre 22,90 euros et 24,50 euros… De quoi constituer un bon «tapis pécunier».
Aussi profitables que puissent être ces ouvrages, ils seraient loin de constituer la seule source de revenus du polémiste. Pour les nombreuses émissions auxquelles il a pu participer, Eric Zemmour a parfois reçu de (très) importants cachets…
Les chroniqueurs qui enchaînent les plateaux sont souvent payés plus que généreusement.
Quand il a débuté chez «On n’est pas couchés», sur le plateau de Laurent Ruquier, Eric Zemmour touchait quelque 1500 euros par émission, un cachet qui a évolué avec le temps.
Après avoir quitté le plateau de Laurent Ruquier, Eric Naulleau et Eric Zemmour ont monté leur propre émission, intitulée «Zemmour & Naulleau». Chaque mois, depuis sa création, elle leur rapporte respectivement 8000 euros chacun.
La plus grosse partie de ses émoluments lui vient, peut-être, du Figaro. En 2010, il aurait perçu un potentiel salaire de 9700 euros par mois, pour un «petit papier» publié chaque semaine. Mieux ! Pendant 9 mois, sans écrire le moindre article, il aurait continué à toucher ce montant…