Sonny Bill Williams est un adepte de la Hijama, traitement médical traditionnel prophétique. Le milieu de terrain a publié une photo de lui sur Twitter de lui recevant le traitement également connu sous le nom de ventouses, où des gobelets en verre chauffés sont utilisés pour prélever du sang à travers de petites incisions.
Hijama. ?? #sunnah pic.twitter.com/6RI1PRUZO7
— Sonny Bill Williams (@SonnyBWilliams) March 23, 2021
Williams a subi sa première Hijama après la finale de la Coupe du monde de rugby 2015 qui l’a aidé à soulager ses courbatures.
Les nombreuses vertus de la Hijama
De nombreux hadiths authentiques rapportent la recommandation de faire la hijama, en raison de ses bienfaits sur notre corps. Ainsi, Anas Ibn Malik rapporte que le Messager de Dieu (salallahou alayi wa sallam) a dit : « Pendant mon Voyage nocturne, je ne suis pas passé devant un groupe d’Anges sans qu’ils me disent : Ô Muhammad ! Ordonne à ta communauté de pratiquer Al-Hijama ». (Sahih Al-Jamii’)
Ibn Abbas rapport que “Le Prophète (salallahou alayi wa sallam) se fit faire une Hijama et il paya celui qui la lui pratiqua “. (Boukhari et Mouslim) Ce hadith ajoute qu’il est licite de rémunérer la personne la pratiquant.
Elle stimule l’immunité, et permet un effet d’épuration du sang. Une étude d’un professeur Cantel (Université de Chicago) a démontré que le taux d’interféron après une hijama est multiplié par dix, augmentant ainsi l’immunité. Elle est également un remède contre l’affaiblissement de la mémoire, les migraines. Ainsi, le Prophète pratiqua la Hijama sur son crâne alors qu’il était en état de sacralisation, en raison d’une migraine.
Jabir rapporte que « le Prophète (salallahou alayi wa sallam) pratiqua Al Hijama sur sa hanche, en raison d’une douleur ». (sahih Abou Dawoud)
Selon Ibn Qayiim, dans son ouvrage La médecine Prophétique, la hijama, sur la veine jugulaire postérieure (Al-Kahil, située à la base de la nuque entre les épaules) est utile aux douleurs du bras et de la gorge, précise Ajib.
Ainsi, les ventouses sont souvent positionnées en fonction de la localisation du mal. Contrairement à ce que l’on peut croire, elle n’est pas un remède en soi contre la sorcellerie mais plutôt reconnu par la Sunna. Le Prophète (salallahou alayi wa sallam) l’avait pratiqué, après son ensorcellement, lorsqu’il avait des douleurs mais ignorant qu’il était ensorcelé. Lorsque Allah azawajjal l’inspira en l’informant qu’il s’agissait d’un ensorcellement, le Prophète (salallahou alayi wa salam) recourut à la roqyia.