Le puissant chef de l’armée algérienne affirme que la date de l’élection présidentielle longtemps retardée devrait être annoncée le 15 septembre afin de sortir rapidement de l’impasse politique que connaît le pays.
Selon la loi, les élections surviennent 90 jours après une annonce, ce qui signifierait un vote en décembre. L’agence de presse officielle APS a cité Ahmed Gaid Salah qui a déclaré lundi qu’un organe indépendant « pour la préparation, l’organisation et la surveillance de l’élection » devrait être rapidement installé.
Le pays est sans dirigeant élu depuis que le président de longue date Abdelaziz Bouteflika a démissionné en avril, en partie à la suite d’une révolte populaire qui tient toujours des manifestations hebdomadaires.
Beaucoup dans le vaste mouvement de protestation cherchent une période de transition vers la démocratie plutôt qu’une élection rapide, et s’inquiètent du rôle croissant de Gaid Salah en tant qu’homme fort influent dans les coulisses
