La situation en Libye s’envenime depuis qu’Ankara a fait savoir son intention d’intervenir dans le pays.
En effet, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a donné son accord, ce jeudi 2 janvier, au déploiement de troupes turques en Libye en soutien au gouvernement d’union nationale (GNA) de Tripoli, menacé par une offensive du chef de guerre Khalifa Haftar, soutenu par la Russie, les Emirats arabes unis et l’Egypte.
L’implication de la Turquie vient aggraver la situation de guerre par procuration qui mine le pays.
Le GNA avait officiellement demandé le 26 décembre l’aide militaire de la Turquie pour faire face à l’avancée des forces du maréchal Haftar.
C’est vrai. Le bureau du GNA a confirmé avoir officiellement demandé un soutien militaire, aérien, maritime et terrestre aux autorités turques.
Réponse du berger à la bergère, l’Algérie affirme et soutient mordicus que le problème libyen ne pouvait avoir qu’une solution «exclusivement inter-libyenne» et que sine qua non, elle n’acceptait «la présence d’aucune force étrangère» dans le pays. Et que ceci se fera dans le respect des «résolutions du Conseil de sécurité» des Nations unies.
Ce 2 janvier le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a prévenu recommander plusieurs initiatives pour résoudre la crise en Libye
L’Algérie prendra dans les prochains jours plusieurs initiatives en faveur d’une solution pacifique à la crise libyenne, une solution exclusivement inter-libyenne. – Alger n’acceptait- La présence d’aucune force étrangère, quelle qu’elle soit, dans ce pays.
Il prône la notion la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays.
La voie des armes ne peut guère être la solution, laquelle réside dans la concertation entre tous les Libyens, avec l’aide de l’ensemble des pays voisins et en particulier l’Algérie.
Le général-major Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire algérienne a annoncé,
Nous allons présenter la motion pour l’envoi de soldats en Libye dès la reprise des travaux du parlement.
