Amer Snobar, 18 ans, battu à mort par la police israélienne l’empêchant d’obtenir des soins médicaux

Amer Abdul-Rahim Snobar, 18 ans, a été tué par des soldats israéliens qui l’ont frappé et agressé à plusieurs reprises, après avoir pourchassé sa voiture et ouvert le feu sur elle, sur la route principale Ramallah-Naplouse, en Cisjordanie occupée.

Ils ont ajouté que les soldats ont tiré plusieurs balles réelles sur la voiture, puis ont agressé à plusieurs reprises Amer Snobar, notamment en le frappant avec des crosses de fusil, lui infligeant de graves blessures, mais n’ont pas tenté de l’enlever ou de le déplacer vers un centre médical israélien.

Des médecins palestiniens ont été appelés sur les lieux et ont fourni au jeune homme gravement blessé les premiers soins vitaux avant de le conduire d’urgence au complexe médical palestinien de Ramallah.

Les premiers rapports indiquaient que le jeune homme avait été abattu dans sa voiture, mais des témoins oculaires ont confirmé qu’il n’avait pas été blessé par les balles, mais que toutes ses blessures avaient été infligées par les soldats qui l’avaient brutalement agressé.

Le Dr Ahmad al-Bitwati, chef du complexe médical de Ramallah à Ramallah, a déclaré à Palestine TV que Amer Snobar n’avait pas été abattu, mais qu’il était constamment frappé par les soldats à la nuque et à la tête, et a confirmé qu’il était mort à cause de ces graves blessures.

Al-Bitawi a ajouté que le Palestinien était déjà mort lorsque l’ambulance palestinienne est arrivée au centre médical.

Samedi soir, les soldats ont fermé les barrages routiers de Beit Iksa et Qalandia, au nord de Jérusalem, et ont empêché les Palestiniens de traverser dans les deux sens.

Les soldats ont fouillé des dizaines de voitures et interrogé de nombreux Palestiniens tout en inspectant leurs cartes d’identité, avant que l’armée n’envahisse la ville d’al-Ram, au nord de Jérusalem, et ne poursuive de nombreux jeunes hommes.

Des sources israéliennes ont cité l’armée affirmant que des bombes artisanales avaient été lancées sur le terminal de Qalandia, n’ayant causé ni blessé ni dommage et qu’un sapeur de l’armée avait été appelé sur les lieux.

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