22 enfants syriens meurent après le bombardement de leur école

Pendant que l’Europe pleurniche et se plaint du coût engendrés par l’arrivée des réfugiés syriens, la Syrie agonise et pleure ses morts.

Toujours plus redoutables, les attaques meurtrières ne laissent que peu de chance aux rescapés. Tous les jours les bombardements laissent sur leur sillage un nombre incalculable de victimes. Mercredi dernier, pas moins de vingt-deux enfants et six enseignants ont été décimés par un raid mené contre une école dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.
L’Unicef parle d’ « une tragédie » et d’un possible « crime de guerre ».
Dans un communiqué, le directeur général de l’Unicef, Anthony Lake évoque « l’attaque la plus meurtrière contre une école depuis le début de la guerre » en Syrie.
« C’est une tragédie, c’est un scandale et si cette attaque est délibérée, c’est un crime de guerre », a-t-il ajouté. Comment pourrait-il en être autrement ? Surtout que le communiqué précise que l’école aurait été attaquée « à plusieurs reprises ».

Alors que l’Unicef ne donne aucune précision quant à l’identité des forces responsables de ce carnage, la France semble déjà avoir sa petite idée sur le nom des responsables, du moins le suppute-t-elle.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault a déclaré jeudi que les frappes aériennes contre l’école ont été menées soit par la Russie soit par le régime syrien de Bachar al-Assad.
Une affirmation gratuite qui permet de rejeter la faute sur les autres avant d’être soi-même accusé.

Le lourd bilan est dû à un projectile tombé à l’entrée de l’école au moment même où les enfants étaient évacués, a affirmé à l’AFP un militant anti-régime du Idleb Media Center.

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