Suite à une énième provocation israélienne à l’encontre de la population palestinienne, digne de l’époque ségrégationniste, Israël semble faire machine arrière. L’état hébreu qui avait, dans sa grande mansuétude, interdit aux palestiniens d’emprunter les mêmes bus que les colons juifs, prétextant une mesure de sécurité si chère à son cœur, est revenu sur sa décision ce 20 mai.
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La probable crainte des critiques à l’échelle internationale aura eu raison de la bassesse habituelle du premier ministre Netanyahou, qui a ordonné la suspension de la disposition pour une durée de 3 mois.
Les palestiniens visés par l’interdiction sont des travailleurs qui se rendent quotidiennement en Israël pour y travailler. Ils sont obligés de passer par 4 postes de contrôle à l’aller comme au retour avant de prendre le bus pour rentrer chez eux.
A l’origine de cette discrimination, Moshé Yaalon, ministre de la défense, qui avait estimé que cela permettrait de « mieux contrôler les Palestiniens qui entrent et qui sortent d’Israël et de réduire les dangers liés à la sécurité ». Des allégations d’autant plus stupides que les responsables militaires considèrent qu’un brassage de la population diminue les risques d’attentats.
Les protagonistes de mesures draconiennes et injustes à l’égard des palestiniens sont dans leur grande majorité issus de partis d’extrême droite et de colons occupant illégalement les territoires palestiniens.
Malgré qu’Israël se défend de toute idéologie d’Apartheid, le parallélisme semble pourtant bien flagrant.