La haine de l’Islam est encore montée d’un cran. L’Europe est devenue le berceau des extrémistes de tous bords. L’extrême droite s’épanouit à son gré, tissant sa toile et dans une indifférence totale, elle s’impose sournoisement.
Pointant du doigt, l’Islam et les musulmans, elle essaie ainsi de faire oublier le danger qu’elle représente. Il est étonnant de s’imaginer une Europe à la mémoire si courte. Quelle est cette amnésie qui les a tous contaminés ?
La seconde guerre mondiale n’est pourtant pas si lointaine, d’ailleurs, comment pourrait-elle l’être ?
Tous les mois, nous avons droit à la sempiternelle rediffusion du « journal d’Anne Frank », relatant toutes les atrocités subies par le peuple juif.
Tous les mois, ce film ou un autre du même genre, revient inlassablement, dès qu’une exaction est commise par l’entité sioniste, et nous rappeler qui est la victime.
Les fronts de tous les extrêmes ont le vent en poupe, en France, en Autriche, au Pays-Bas et bien d’autres pays encore.
La différence, est que l’adversaire a changé, aujourd’hui, le musulman, est devenu l’ennemi à abattre.
Le musulman et l’Islam sont les responsables de tous les maux de la terre. L’Europe a mal, elle sombre, et son agonie est pénible. Ne cherchez pas le coupable, il est tout désigné !
Fin novembre, nous avons eu droit à un discours des plus abjectes, d’un député hollandais, membre du PVV (Parti pour la Liberté), Machiel de Graaf, connu pour ses idées rétrogrades et racistes envers les musulmans.
Devant l’Assemblée nationale néerlandaise, lors d’un débat sur l’intégration, le député, s’est lancé dans un long plaidoyer, digne d’un Führer.
Dans son discours nauséabond, Machiel de Graaf, débute toutes ses phrases par « sans l’Islam.. ».
« Sans l’Islam, les Pays-Bas seraient un pays formidable », « Sans l’Islam, les enfants juifs pourraient aller à l’école sans protection, et les homosexuels pourraient circuler en toute sécurité », « Sans l’Islam, il y aurait moins de prisons et de policiers », « … les animaux souffriraient moins .. ».
Le député islamophobe, interpelle la présidente de l’Assemblée et lui demande, naïvement, la désislamisation du pays.
Beaucoup plus grave, il s’en est pris à notre prophète (paix et bénédiction sur lui), le traitant de « bandit du 7ème siècle, meurtrier de masse et pédophile ».
Les insultes et les accusations sans fondement envers la communauté musulmane sont entrées dans les mœurs et font partie intégrante du paysage politico-médiatique.occidental.
L’Islam fustigé de toute part en toute impunité. Qu’en était-il lorsqu’un certain Dieudonné avait « osé », dans un sketch, jouer le rôle d’un juif ? Il a été banni, mis hors la loi et traité d’antisémite. Mais lorsque ce sont les musulmans qui sont invectivés, il n’est pas question d’islamophobie mais de liberté d’expression, si chère au cœur des occidentaux.
