Le Boycott d’Israël est l’arme fatale qui à terme fera plier l’entité sioniste. Après des débuts mitigés, le boycott prend de l’ampleur et fini par convaincre nombre de pays de se joindre au mouvement d’indignation face à la politique ségrégationniste israélienne.
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Aujourd’hui, l’Islande est venue s’ajouter à la longue liste des pays qui dénoncent les exactions commises contre la population palestinienne. Le Conseil municipal de Reykjavik a voté en faveur du boycott total de tous les produits en provenance d’Israël.
Un geste symbolique destiné à marquer son soutien à la reconnaissance officielle d’un Etat Palestinien et à condamner irrévocablement « la politique d’apartheid » israélienne. Le Conseil municipal a précisé au Iceland Magazine que la mesure prise va durer « aussi longtemps que l’occupation des territoires palestiniens se poursuivra ».
L’étau qui se referme irrémédiablement sur Israël met à mal son économie ce qui a pour effet de déclencher les foudres du gouvernement israélien, qui s’attaque systématiquement à tous ceux qui prônent le boycott à son encontre. Taclant la décision islandaise, le ministère des Affaires Etrangères israélien a dénoncé la “bêtise” et la “haine inutile” de Reykjavik. Pas si inutile au vu des réactions agressives suscitées à chaque adhésion d’un nouveau boycotteur.
Pour le gouvernement israélien, cette décision est « totalement injustifiée » et pour marquer son agacement il n’hésite pas à faire usage de méchanceté digne d’une cour d’école, qualifiant la capitale islandaise de « volcan qui vomit sa haine » faisant tristement allusion au volcan Hekla très redouté pour ses irruptions.
Mais preuve qu’Israël est très affecté par le boycott, Tel Aviv a exhorté l’Islande à cesser « sa haine aveugle envers la seule démocratie au Moyen-Orient ». Force est de reconnaître que l’état hébreu peut, à certaines occasions, faire preuve d’humour.
