Candidate à la présidentielle, Cécile Duflot était invitée au micro de RMC dans l’émission “Bourdin direct” afin de donner son opinion sur plusieurs éléments de l’actualité et en particulier sur le grand débat du burkini.
Celle qui se dit « déçue » d’avoir participé à l’aventure de 2012, donne un avis très tranché sur l’exagération de la polémique autour du burkini.
Elle exprime sa colère concernant le fait que le débat politique soit pollué par un sujet ultra marginal.
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Elle revient également sur la question des droits des femmes en France. Cécile Duflot s’étonne qu’on puisse débattre sur la manière dont les femmes se vêtissent au lieu de contester entre autres, les inégalités de salaires hommes-femmes:
« Il y a des combats pour l’égalité femme-homme. Il y en a des très actuels. Aujourd’hui, les femmes sont toujours moins bien payées que les hommes, c’est elles qui subissent le temps partiel, c’est elles qui font les tâches domestiques. »
Et lorsque Bourdin exige une réponse rapide et claire sur l’avis de Cécile Duflot concernant le burkini, elle s’énerve passablement:
« Qu’on nous foute la paix, globalement, un peu, avec la religion. Qu’on respecte la foi des uns et des autres. Il y a des gens qui croient, d’autres qui ne croient pas. Il y en a qui sont athées. Justement, c’est la liberté de croire, de vivre sa foi. Ça c’est essentiel. Mais qu’on arrête de systématiquement taper sur les musulmans de ce pays, c’est aussi une priorité parce que ça évitera d’attiser les tensions. »
Elle estime que le « vrai enjeu » et « la liberté de la femme à choisir » de porter ou non le burkini ou tout autre vêtement qui lui plaît.
De plus, l’écologiste préférerait aborder les vrais problèmes de société tels que le chômage, plutôt que de stigmatiser les musulmans pour les forcer à se sentir différents.
Des paroles censées qui font de cette candidate à la Présidence de la République, un nouvel espoir dans une France meurtrie par l’intolérance, les discriminations religieuses et le racisme à outrance.
