Le vice-maréchal Hyon Yong-chol, ministre de l’armée populaire nord-coréenne, a été exécuté le 30 avril dernier.
Son crime ? Avoir fait preuve de « déloyauté et manque de respect » envers le dirigeant Kim Jong-un pour « s’être assoupi lors de célébrations militaires », selon les dires M. Han Ki-beom qui s’est exprimé devant une commission parlementaire composée de membres du parti gouvernemental, Saenuri.
L’exécution s’est déroulé au moyen d’un tir de canon antiaérien, en présence de plusieurs centaines de personnalités.
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Le vice-maréchal Hyon, 65 ans, occupait ses fonctions depuis juin 2014 après avoir été chef d’état-major de 2012 à 2013.
Après une brève absence en 2013, il avait été nommé ministre des forces armées populaires et membre de la Commission de défense nationale.
Le 29 avril, les services de renseignement du Sud avaient déjà annoncé l’exécution d’une quinzaine de personnalités (hauts cadres et artistes) depuis le début de l’année 2015.
