Les jours passent et se ressemblent; les actes barbares de l’entité sioniste augmentent au fur et à mesure que leur prétention prend de l’ampleur.
Tuer, emprisonner, spolier, tout leur est permis, tant leur impunité semble démesurée, à l’égal de leur égo.
Voici un énième crime à porter à leur palmarès. Aujourd’hui, les soldats de la honte ont tué un homme qui manifestait pacifiquement.
Ziad Abou Eïn, ministre palestinien chargé des affaires de lutte contre la colonisation et le mur, est mort, après avoir inhalé du gaz lacrymogène et avoir été roué de coups, par des soldats israéliens. A coups de crosse de fusil, jusqu’à lui défoncer la poitrine, l’homme s’est éteint lors de son trajet vers l’hôpital.
Une manifestation, à laquelle il participait avec 300 autres personnes, dans un village situé non loin de Ramallah. Ils protestaient contre l’installation d’un avant-poste illégal de colons israéliens.
Mahmoud Abbas est sorti de sa léthargie pour protester, mollement, contre cette nouvelle agression sioniste envers son peuple.
Il a déclaré « un acte barbare qui ne peut être accepté ni toléré », selon l’agence officielle WAFA.
En réaction, le chef de l’Autorité palestinienne a interrompu la coopération sécuritaire avec Israël et décrété trois jours de deuil. Un acte symbolique de plus.
Côté israélien, la mort de Ziad Abou Eïn serait due à une crise cardiaque. Aucun doute à ce sujet, une crise cardiaque provoquée par des coups de crosse de fusil !
Ahmed Bitawi, le directeur de l’hôpital de Ramallah, a fait état de coups portés au torse, ayant entraînés la mort.
Les réactions côté palestinien ne se sont pas fait attendre. Le dirigeant du parti arabe israélien Balad, Jamal Zahalka, a appelé à former une commission d’enquête intermédiaire, afin de faire le jour sur les conditions de la mort de Abou Eïn.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, quant à lui, est monté au créneau et a promis qu’ « Israël va payer le meurtre de Ziad ».
Le Hamas, dans un communiqué, a appelé au rassemblement: « Le moment est venu de rassembler nos forces face à l’occupation criminelle sioniste et de cesser toute coordination sécuritaire avec l’occupant ».
Comment la communauté internationale va-t-elle réagir à cette nouvelle provocation de l’entité sioniste ? Sortira-t-elle de sa réserve ou restera-t-elle silencieuse comme à son habitude ?
La politique du deux poids, deux mesures sera très certainement de rigueur une nouvelle fois.