François Fillon et Alain Juppé partagent des opinions politiques quasiment identiques mais sur la question de l’Islam et la laïcité, leurs avis divergent !
Alors que les deux candidats aux primaires de la droite se livrent une lutte acharnée pour remporter le deuxième tour, leurs tendances en matière de théologie dominent la scène du débat médiatique.
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Lors de cet affrontement politique, François Fillon le fervent catholique et Alain Juppé le catholique agnostique s’expriment ouvertement sur la place des religions en France, et en particulier de l’Islam.
De son côté, François Fillon refuse d’interdire le port de signes religieux dans l’espace public, tout en étant favorable à une loi visant à interdire le burkini. Pour entériner les problèmes liés à l’image de l’Islam en France, il désire fonder « une instance de concertation entre l’Etat et l’Islam en France » qui serait dirigée par « des théologiens, des hommes et des femmes respectés qui puissent servir d’intermédiaire ».
Au cours d’un entretien pour le journal le Figaro il avait affirmé: « Je refuse une France où l’on ne pourrait plus porter une croix dans la rue, un t-shirt à l’effigie du pape, une kippa, un turban ou un voile ! »
Pour Alain Juppé, l’instauration d’un code de la laïcité serait fondamental afin de définir des règles claires, régies sur des bases fermes. Il souhaite également sanctionné lourdement les délits d’entrave à la laïcité dans les services publics pour « pour mettre fin aux dérives et aux incidents qui se multiplient dans les services publics ».
Concernant la lourde controverse du burkini, il considère que ce problème relève d’un simple fait d’actualité qui ne mérite pas d’être abordé ni d’être interdit par une “loi de circonstance”.
Le maire de Bordeaux veut créer un conseil national des cultes et « conclure un accord entre la République et l’islam de France, sous la forme d’une charte qui comprendra plusieurs volets ».
Ce conseil aurait pour vocation de former les imams de France et d’“assainir les financements et la gestion des mosquées”. Pour mener son idée à bien, il propose d’accorder des baux emphytéotiques aux mosquées afin de permettre aux communautés religieuses de se projeter dans une longue durée ( une durée de bail pouvant aller de 18 et 99 ans).
D’autre part, les deux leaders de la droite sont d’accord sur l’inutilité de bannir le port du voile à l’université.