Bien décidé à étouffer toute révolte contre le régime, le général al-Sissi n’hésite pas à recourir à la violence contre son propre peuple. Vendredi, juste après la prière de l’Aïd al-Fitr, des manifestations anti-régime ont eu lieu dans la province de Gizeh en Egypte, à l’ouest du Caire.
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L’armée du dictateur al-Sissi a tiré à balles réelles sur plusieurs manifestants désarmés. Six personnes ont été tuées dont une femme et sept autres ont été blessées, un massacre qui prouve une nouvelle fois le retour à la dictature sanglante. Réprimer toute contestation dans le sang semble être la seule voie de recours pour le tyran. « Les hôpitaux ont reçu les corps de six personnes tuées plus tôt aujourd’hui » a révélé le porte-parole du ministère de la Santé Hossam Abel Ghaffar à l’Agence Anadolu.
Après 30 ans de dictature menée par Hosni Moubarak, le printemps arabe annonçait un vent de liberté avec l’arrivée de Mohamed Morsi élu démocratiquement par le peuple, mais le coup d’Etat de 2013 fomenté par al-Sissi a plongé le pays dans le totalitarisme militaire.
Une politique menée avec une poigne de fer où l’opposition est durement matée et ceux qui osent briser le silence sont emprisonnés et condamnés à la peine capitale.
Depuis la prise du pouvoir par le général Abdel Fattah al-Sissi, l’Egypte a renoué les relations avec Israël auquel elle prête main forte contre les palestiniens, pris en étau entre les tanks israéliens et les navires égyptiens. Une alliance maudite que le traître al-Sissi finira bien par payer tôt ou tard.
