Recep Tayyip Erdogan, l’homme de l’année, tant décrié par les occidentaux, ne craint pas les commentaires acerbes. Il vient, une nouvelle fois, taper du poing sur la table.

Une énième critique de l’Europe concernant l’emprisonnement de plusieurs journalistes, a jetée de l’huile sur le feu, alors que les relations, entre l’Europe et la Turquie, étaient déjà tendues.
L’Europe qui s’ingénue, depuis un certain temps, à trouver tous les défauts à la Turquie, a fini par exaspérer le président Erdogan, qui a déclaré, mercredi dernier, que « Bruxelles n’était pas en droit de donner à la Turquie une leçon de démocratie ».

Invitant les autorités de l’UE à « s’occuper de leurs affaires » et à « se regarder dans un miroir » il a souhaité renforcer sa position en affirmant que la Turquie ne serait pas le « portier » de l’Europe au Proche-Orient, faisant allusion à l’implication européenne dans le conflit Syrien.

Après avoir voulu adhérer à l’UE, la Turquie fait machine arrière, refusant de se prosterner face aux exigences occidentales. Plusieurs pays de l’UE n’avaient pas caché leur réprobation quant à l’adhésion de la Turquie au sein de l’Europe, sans doute, trop effrayés à l’idée d’accueillir 80 millions de nouveaux musulmans.
Erdogan qui a toujours pris position aux côtés des palestiniens face à la barbarie sioniste, a su redorer le blason turc en modernisant le pays, à relancer son économie, et à s’imposer sur le plan international, comme un interlocuteur d’envergure.

Le président turc dérange par son franc-parler, faisant trembler le monde des affaires turc, fort influencé par l’Europe, une baisse de la valeur de la livre turque a même été signalée, mais très vite rétablie par la banque centrale. Cependant, il en faudra beaucoup plus pour intimider Erdogan.

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